Plongée loisir à Boulouris 2004
Photo Pierre B.
Compte-rendu de la sortie du 10 au 14 novembre 2004
Après Safaga au bord de la Mer Rouge, le club poursuit ses sorties dans les mers chaudes, avec Boulouris au bord de la Méditerranée.
Je me réveille vers 6h45. Le car prend la sortie 38. La vision est superbe. Les montagnes qui se découpent au soleil levant marquent la limite entre l’ombre et la lumière. Dans quelques minutes l’obscurité va rendre les armes.
Un quart d’heure plus tard, nous arrivons à Boulouris. On découvre une ville dense mais faite principalement de maisons individuelles. Peu d’immeubles en bord de mer, le front de mer semble préservé. Au bout d’une impasse, deux voies ferrées et la gare. Le car s’arrête. « Le manoir » est à 50 mètres. Cette résidence dispose de petites chambres pour deux personnes ou plus exactement avec deux lits simples. Nos chambres se trouvent au deuxième étage que l’on atteint par un escalier extérieur et un couloir en balcon. Pascal distribue les clés. L’attribution des chambres, exercice difficile, est parfois facilité par des combinaisons, si je puis dire, qui s’imposent : Connie et Jean-Jacques, mariés, deux enfants, Franck et Bruno, mariés, deux enfants, (séparément), Kiki et Joël, deux gamins du même âge ou presque…
Après le petit déjeuner, nous avons rendez-vous vers 9h au club de plongée. Là, nous accueillent Stéphane et Raymond. Ils sont visiblement amusés de découvrir nos visages hagards et nos mines défaites après une nuit de sommeil dans le car. Malgré la fatigue apparente, toute le monde est là pour la première plongée. C’est ce que j’ai écrit avant la sortie car comme à chaque fois je rédige le compte rendu avant de partir. De toutes façons, c’est toujours pareil : « le voyage était fatiguant, le temps magnifique, la mer belle et les plongées exceptionnelles ». Je dois à la vérité de dire que Laurent n’était pas là ce matin du 11 novembre avec nous au club de plongée, situé dans le petit port de Boulouris. Il avait un problème de digestion, il a mal digéré… le voyage.
Il faut dire que ça a mal commencé. Environ 5 km après le départ, les chauffeurs Jean-Luc et Patrick, nous ont fait le coup de la panne, problème de boîte de vitesse. Nous sommes donc descendus du car et l’avons poussé sur le coté – non, je déconne ! – . Mais la panne était bien réelle. Le car n’avait pas digéré… le départ. Après quelques minutes d’arrêt, nous sommes repartis. Ensuite, il y a eu les moments où tout le monde s’est désaltéré, où tout le monde a mangé, où tout le monde s’est re-désaltéré (l’air conditionné est sec !). Puis le sommeil a mis fin aux blagues et aux éclats de rire. Il y a eu les arrêts « pipi », les arrêts « Laurent ».
Revenons à la plongée. A part Laurent, exempté pour raisons médicales, tout le monde est là pour cette première plongée. Je veux rassurer tout de suite la famille de Laurent, il fera toutes les autres plongées. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. C’est vrai que la plongée doit rester un plaisir, si l’envie n’est pas là mieux vaut attendre la plongée suivante. Et puis certains ne sont pas du matin, d’autres pas du soir et d’autres encore ni du soir, ni du matin. Bref, cette plongée, près de l’île d’or, était superbe. Les six autres aussi, il faut voir les photos. C’est tout !
Dans la rubrique : « nous avons testé pour vous »
Au cours de ces plongées, nous avons beaucoup testé l’étanchéité des caissons étanches pour appareils photos. Sur 3 appareils immergés, un seul est resté au sec.
- Première constatation : l’eau s’évacue très mal des caissons étanches
- Deuxième constatation : la présence d’eau dans le caisson pendant la plongée est souvent révélateur, si j’ose dire, d’une étanchéité défaillante
- Enfin, l’appareil numérique supporte moins bien l’humidité que l’appareil traditionnel
Bruno